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Qu’est-ce qui est légal et éthique dans le remixage?

Soulignez que les exemples de la vidéo sont présentés dans l’ordre dans lequel ils s’appuient sur des œuvres préexistantes, depuis des montages tels que « Garfield Minus Garfield » (réalisé entièrement à partir d’une œuvre existante) jusqu’à des mosaïques telles que « La Guerre des Étoiles » (qui s’inspirent d’éléments de nombreuses œuvres différentes, mais n’en utilisent aucune directement). Soulignez que plus un remix utilise d’œuvres existantes, plus il doit les modifier de manière significative pour créer une nouvelle œuvre. Par exemple, supprimer un personnage secondaire d’une histoire ne la modifierait probablement pas suffisamment pour la rendre vraiment nouvelle, mais supprimer l’un des personnages principaux – comme dans « Garfield Minus Garfield » – la modifie considérablement.

Demandez aux élèves s’ils pensent qu’il est légal ou éthique de faire un remix sans obtenir l’autorisation des propriétaires des œuvres existantes. Là encore, laissez les élèves exprimer leurs opinions, mais ne donnez pas de réponses définitives. La plupart d’entre eux estimeront probablement qu’une mosaïque est légale et éthique dans la plupart des cas (même si certains peuvent être surpris de la façon dont Lucas a directement repris certaines des images de « Star Wars »), tandis que les opinions divergeront probablement sur le statut légal et éthique des autres catégories.

Demandez aux élèves ce qu’ils savent déjà sur des concepts tels que le droit d’auteur, les marques déposées et le domaine public. Demandez-leur d’accéder au chapitre sur le droit d’auteur et le domaine public et de réaliser les activités interactives. (Vous pouvez également choisir de réaliser cette activité en classe entière.) Demandez-leur s’ils ont été surpris par quelque chose qu’ils ont appris.

Ensuite, demandez aux élèves d’accéder au chapitre Principes fondamentaux du droit d’auteur, de parcourir le mur d’informations et de répondre aux questions de la bande de structure. Assurez-vous qu’ils comprennent qu’ils peuvent effectuer une recherche dans le mur d’informations à l’aide de la barre de recherche en haut.

Lorsque les élèves ont fini de répondre aux questions, demandez-leur de se mettre en binôme pour partager leurs réponses à la dernière question et de réfléchir à d’autres « meilleures pratiques » possibles de remixage éthique.

Reprenez les questions en vous servant du document d’information intitulé Principes fondamentaux du droit d’auteur – Version pour enseignants. Utilisez les réponses de vos élèves à la question 10 pour élaborer une liste maîtresse des « pratiques exemplaires en matière de remixage éthique » que vous écrivez au tableau et que vous demandez aux élèves de noter dans leurs cahiers. (Rappelez-leur que ces pratiques exemplaires s’ajoutent à leurs obligations légales en vertu de la Loi sur le droit d’auteur.)

Leurs réponses devraient ressembler à ceci :

Donnez un exemple de propriété immobilière et un exemple de propriété intellectuelle non mentionnés dans l’article.

Exemples de biens immobiliers : nourriture, vêtements, voitures, appareils électroniques, etc.

Exemples de propriété intellectuelle : la musique, le contenu d’un livre, d’un film, d’un jeu vidéo, etc.

Donnez deux exemples d’œuvres dérivées non répertoriées dans l’article.

Exemples : une suite ou une préquelle d’une histoire; un remix d’une chanson; un jouet d’un personnage protégé par le droit d’auteur; toute adaptation d’une œuvre sur un autre support.

Donnez deux exemples d’œuvres qui sont dans le domaine public.

Exemples : Shakespeare et d’autres dramaturges pré-modernes ; la plupart des musiques folkloriques et classiques ; les histoires et personnages de la mythologie. Cependant : une nouvelle traduction ou adaptation de l’une de ces œuvres pourrait être protégée par le droit d’auteur, et un nouvel enregistrement de musique folklorique ou classique serait protégé par le droit d’auteur. (De plus, certaines musiques folkloriques et « classiques » ont des auteurs connus et sont protégées par le droit d’auteur. Ne présumez pas qu’elles sont dans le domaine public!)

Donnez un exemple non mentionné dans l’article d’une activité courante qui est considérée comme une utilisation équitable.

Exemples : citer une œuvre dans un essai ; utiliser des citations ou des extraits dans une critique ; créer une parodie d’une œuvre (comme dans le magazine Mad – bien que de nombreux artistes parodiques, comme Weird Al Yankovic, obtiennent l’autorisation des titulaires des droits d’auteur) ; lire à haute voix une œuvre protégée par le droit d’auteur, interpréter une pièce de théâtre protégée par le droit d’auteur ou créer une danse sur une musique protégée par le droit d’auteur dans une salle de classe (et non devant un public).

En quoi le fait qu’une œuvre soit dans le domaine public est-il pertinent pour le remixage?

Les œuvres du domaine public ne sont pas soumises au droit d’auteur. Vous pouvez donc en faire ce que vous voulez. Par exemple, n’importe qui peut « refaire » l’histoire d’Hercule en utilisant tous les éléments qui figuraient dans les mythes grecs originaux, mais tout ce qui a été créé pour le film Disney est protégé par le droit d’auteur.

Quelle est l’importance des licences Creative Commons dans le domaine du remixage?

De nombreuses licences Creative Commons (mais pas toutes) vous permettent d’utiliser du contenu à des fins de remixage sous certaines limitations.

En quoi le Fair Dealing est-il pertinent pour le remixage?

Le remixage peut être considéré comme une utilisation équitable s’il a un but éducatif, critique, satirique ou parodique. Par exemple, « Analyse de sequence de THX 1183. » peut être considéré comme éducatif s’il est utilisé pour enseigner aux étudiants la réalisation cinématographique ou comme critique (puisqu’il s’agit d’un examen critique du style d’un réalisateur particulier – la « critique » n’a pas besoin d’être négative). « Garfield Minus Garfield » peut être considéré comme une parodie de la bande dessinée originale « Garfield ».

En quoi l’exception relative au contenu généré par l’utilisateur est-elle pertinente pour le remixage?
L’exception UGC autorise une large gamme de remix à condition qu’ils respectent les quatre règles énoncées dans la loi sur le droit d’auteur (but non commercial, source indiquée, œuvre légalement disponible, ne pas concurrencer une œuvre protégée par le droit d’auteur). Par exemple, la vidéo « Le Maître de Mort» ne serait probablement pas considérée comme une utilisation équitable, mais serait probablement considérée comme un UGC protégé à condition qu’elle ne prenne pas d’argent à JK Rowling ou Warner Brothers.
Selon vous, quelles seraient les meilleures règles pour garantir que le remix soit éthique dans la manière dont il traite les œuvres originales et leurs créateurs?

Pour qu’une œuvre soit éthique, elle doit être à la fois juste et légale. Par exemple, prendre une œuvre tombée dans le domaine public et prétendre en être l’auteur ne serait pas illégal, mais ce serait assurément contraire à l’éthique.

Voici quelques exemples de « bonnes pratiques » :

  • Utilisez du matériel du domaine public, sous licence ou Creative Commons dans la mesure du possible
  • Donnez du crédit aux sources, aux créateurs et aux propriétaires
  • Ne déformez pas
  • N’en utilisez pas plus que nécessaire
  • Ne partagez pas avec plus de personnes que nécessaire
  • Faites quelque chose de significatif (utiliser une chanson comme bande sonore parce que vous l’aimez n’est pas un remix significatif) et original (votre remix doit être distinct des œuvres que vous avez utilisées)

Si vous n’êtes pas sûr qu’une utilisation particulière soit une utilisation équitable, vous pouvez consulter l’outil de décision sur l’utilisation équitable.

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