Au jeu!

Commencez par demander aux élèves d’écrire cinq activités qu’ils aiment vraiment.

Après quelques minutes, demandez-leur de partager certaines des activités qu’ils ont mentionnées.

Après que les élèves aient nommé de 5 à 10 activités, demandez-leur de lever la main si l’une des activités consignées touche les jeux vidéo : que ce soit « jouer à des jeux vidéo » en général, un jeu vidéo en particulier (un système de jeu précis, un genre comme les casse-têtes, un jeu de tir à la première personne ou une série de jeux) ou un jeu précis.

Dites aux élèves que de jouer à des jeux est en fait l’activité virtuelle la plus populaire parmi les enfants canadiens de leur âge, et que les garçons et les files y jouent souvent. Demandez aux élèves de nommer des éléments positifs à propos des jeux vidéo et écrivez leurs suggestions au tableau. La liste devrait inclure :

• les jeux vidéo peuvent améliorer les réflexes et la coordination œil-main;
• les jeux vidéo peuvent vous aider à résoudre les problèmes;
• les jeux vidéo peuvent vous donner la chance d’être créatifs;
• les jeux vidéo peuvent vous permettre de raconter une histoire;
• les jeux vidéo peuvent vous apprendre des choses à propos de l’histoire, des sciences, etc.;
• les jeux vidéo peuvent vous apprendre comment travailler avec d’autres personnes pour accomplir des choses;
• et surtout, les jeux vidéo sont amusants!

Demandez aux élèves de revenir à la liste qu’ils ont dressée des activités qu’ils aiment. Combien d’entre elles peuvent-ils faire en même temps que jouer à un jeu vidéo?

Possiblement quelques-unes, comme manger une collation ou écouter de la musique, mais pas la plupart.

• Même dans certains cas lorsqu’il est possible de faire les deux, ce sera moins amusant. Dans quelle mesure écoute-t-on vraiment un film si on joue à des jeux vidéo en même temps?

Quelles activités ne font-ils pas lorsqu’ils jouent à des jeux?

Demandez aux élèves d’accéder au chapitre « Au jeu! » du matériel de l’élève ou affichez-le sur un écran ou un tableau blanc numérique.

Passez en revue la « Présentation du cours » en expliquant les différentes raisons pour lesquelles nous avons parfois de la difficulté à arrêter de jouer à des jeux.

Demandez-leur si certains points s’appliquent également à d’autres activités numériques ou à l’écran que jouer à des jeux. Voici quelques exemples.

• Devoir : Tu pourrais estimer que tu dois être là si tes amis ont besoin de te texter ou de communiquer avec toi sur les réseaux sociaux.
• Récompenses aléatoires : Tu pourrais croire que tu vas rater quelque chose si tu ne lis pas les textes ou si tu n’es pas sur les réseaux sociaux (quelque chose dont les gens parleront à l’école demain, ou quelque chose à ton sujet!).
  • C’est ce que l’on appelle la « crainte obsessionnelle de manquer à l’appel ».
• Récompenses intermittentes : Tu ne sais jamais quand quelqu’un affichera un gazouillis ou une vidéo amusant ou textera des commérages croustillants.
• Fantasme : Tu pourrais être totalement absorbé par le monde de ta bande dessinée ou vidéo préférée et veux regarder juste un autre épisode.
• Réalisation : Si tu crées quelque chose en ligne (un jeu, une histoire, une vidéo, etc.), tu voudras peut-être faire une dernière chose avant de quitter.

Dites aux élèves que les différentes activités que nous faisons sont comme la nourriture que nous mangeons : même si un aliment est bon, nous n’aurons pas de place pour autre chose si nous en mangeons trop. Voilà pourquoi nous tentons de manger de façon équilibrée et pourquoi nous devons équilibrer nos vies entre les choses que nous faisons à l’écran, comme jouer à des jeux vidéo, et d’autres activités.

Expliquez aux élèves que les aliments qu’ils sont tentés de manger en trop grandes quantités contiennent beaucoup de sel, de sucre et de gras qui nous font continuer de manger même quand nous en avons eu assez. (Certaines entreprises le mentionnent même dans leurs publicités, comme le slogan des croustilles Lay’s : « Vous ne pourrez pas en manger juste une! »).

Demandez aux élèves s’ils ont déjà fait une activité. Dans l’affirmative, qu’est-ce qui a pu changer depuis?