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Évaluation du travail des médias

La vidéo commence par un texte à l’écran qui dit : « Une bonne évaluation consiste à laisser les élèves montrer ce qu’ils savent dans un langage qu’ils comprennent. »

Narration : Une bonne évaluation consiste à laisser les élèves montrer ce qu’ils savent dans un langage qu’ils comprennent.

Le texte à l’écran change pour : « Dans de nombreux cas, les élèves seront plus « à l’aise » avec les médias qu’avec la rédaction d’essais, les présentations orales, la rédaction de rapports de laboratoire ou toutes les autres méthodes que nous utilisons habituellement pour les évaluer. »

Narration : Dans de nombreux cas, les élèves seront plus « à l’aise » dans la création de supports multimédias que dans la rédaction d’essais, les présentations orales, la rédaction de rapports de laboratoire ou toutes les autres méthodes que nous utilisons généralement pour les évaluer.

Le texte à l’écran passe à : « Plus les élèves disposent de moyens différents pour démontrer leurs acquis, plus notre évaluation globale est précise. »

Narration : Plus les élèves disposent de moyens différents pour démontrer leurs acquis, plus notre évaluation globale est précise. Même si ce n’est pas le cas, plus les élèves disposent de moyens différents pour démontrer leurs acquis, plus notre évaluation globale est précise. Enfin, comme les élèves sont souvent des consommateurs enthousiastes de médias, la création de médias peut leur sembler un moyen plus authentique et plus significatif de montrer leurs connaissances.

Le texte à l’écran indique désormais : « Meilleures pratiques pour évaluer les travaux médiatiques ».

Narration : Meilleures pratiques pour évaluer le travail médiatique

Un nouveau texte apparaît à l’écran : « Lorsque vous décidez comment évaluer un projet médiatique, concentrez-vous sur deux questions : »

Narration : Lorsque vous décidez comment évaluer un projet médiatique, concentrez-vous sur deux questions :

Le texte à l’écran présente deux questions clés : « Quels contenus ou compétences les élèves doivent-ils démontrer ? Dans quelle mesure utilisent-ils la grammaire du média pour y parvenir ? » Il est suivi de : « Quels contenus ou compétences les élèves doivent-ils démontrer, et dans quelle mesure maîtrisent-ils la grammaire du média pour les montrer ? »

Narration : Quels contenus ou compétences les élèves doivent-ils démontrer, et dans quelle mesure maîtrisent-ils la grammaire du média pour le faire ? Quels contenus ou compétences les élèves doivent-ils démontrer, et dans quelle mesure maîtrisent-ils la grammaire du média pour les montrer ?

Une image de désinfectant pour les mains est affichée.

Narration : Quelque chose est antiseptique si le fait de bien le faire n’améliore pas un projet, mais le fait de mal le faire l’empire : si l’écriture d’un élève est illisible, cela rendra difficile la correction de son test, mais une belle écriture ne l’améliorera pas. De même, la bande sonore d’une vidéo réalisée par un élève doit généralement être claire et audible.

Une image d’un cupcake avec du glaçage est affichée.

Narration : Le glaçage, en revanche, correspond à tout ce qui donne à un projet un aspect soigné et professionnel, mais qui ne communique pas réellement le contenu du cours ni ne démontre l’apprentissage des élèves, comme la qualité du dessin d’une bande dessinée (sauf s’il s’agit d’un cours d’art).

Un texte apparaît à l’écran avec une citation et une attribution : « Je ne passe pas de temps sur les détails des techniques sophistiquées d’édition multimédia ou sur les derniers équipements d’édition les plus performants. Je me concentre plutôt sur les « phrases trop longues », les « fragments » et d’autres considérations de base pour créer des nouveaux médias clairs et efficaces. » Jason Ohler, Digital Storytelling in the Classroom

Narration : « Je ne passe pas de temps sur les détails des techniques sophistiquées d’édition multimédia ou sur les derniers équipements d’édition les plus performants. Je me concentre plutôt sur les « phrases trop longues », les « fragments » et d’autres considérations de base pour créer des nouveaux médias clairs et efficaces. » Jason Ohler, Digital Storytelling in the Classroom Vous ne voulez pas passer à côté de ces éléments : la cerise sur le gâteau peut jouer un rôle important dans l’intérêt des élèves pour un projet, et vous ne voulez pas qu’ils perdent des points à cause de facteurs antiseptiques. Mais vous devez vous assurer qu’ils savent que ces éléments ne viennent qu’après les objectifs d’apprentissage clés et que la cerise sur le gâteau est facultative.

Une image de Mitchel Resnick est affichée.

Narration : De même, lorsque vous choisissez une technologie ou un outil à utiliser par les élèves, vous devez examiner attentivement les parties de la tâche qu’il automatise, ce que Mitchel Resnick appelle ses « boîtes noires ». Les boîtes noires doivent automatiser les parties du processus que vous ne souhaitez pas évaluer, mais ne doivent pas automatiser celles que vous souhaitez évaluer.

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